Partie - Fondements des États démocratiques
- Introduction - Partie - Fondements des États démocratiques
C. À retravailler - II. En cours d’éditorialisation -
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Chapitre - Formule de gouvernement, “électorale & juridique”
Organisation du plan de chapitre : La formule de gouvernement est un élément de la culture politique assimilée tout au long du processus de socialisation (Cf. Section - Cultures et socialisations politiques). Elle exprime une vision approximative du régime appelé « démocratie » — y compris dans les typologies de régimes — et des idées philosophiques de ce qu’il devrait être (Cf. Section - Valeurs et caractérisations de la démocratie). La formule est transcrite dans le droit constitutionnel et plus largement dans le droit public (Cf. Section - Constitutionnalisation de la formule). Cet ensemble idéologique oriente la Constitution et les activités de la légitimation politique notamment celles de communications publiques et politiques, mais aussi médiatiques (Cf. Section - Légitimation politique).
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Section - Cultures et socialisations politiques
L’obéissance des gouvernés ne cesse de susciter les interrogations depuis des siècles. Pourquoi les gouvernés acceptent-ils de se soumettre à des commandements et au pouvoir de leurs dirigeants ?
- On pourrait évoquer l’utilisation de la force (armée, police). Elle joue certainement un rôle, mais si le pouvoir devait constamment faire usage de la force et ne compter que sur elle pour régir la société, il serait vite débordé.
- La deuxième citation de Mosca évoque un autre élément : dans la plupart des systèmes politiques, en effet, l’acceptation de l’ordre politique repose sur une adhésion des gouvernés à certaines croyances et valeurs justifiant l’organisation du pouvoir politique (Cf. Sous-section - Idéologies et cultures). Ces croyances et valeurs politiques sont apprises dès le plus jeune âge par un processus social qui assure une certaine stabilité de l’ordre politique (Cf. Sous-section - La socialisation politique).
- Segment - Transition
D. Rédaction stable pour relecture collective - IV. Éditorialisation aboutie -
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Section - « Qu’est-ce que la démocratie ? » : valeurs et caractérisations de la démocratie
En réutilisant l’expression introduite en début de chapitre, on peut dire que l’objet de cette section est d’étudier une formule de gouvernement particulière : celle de la démocratie libérale. Cette notion de formule de gouvernement se situe à mi-chemin entre celle d’idéologie et celle de culture. La notion de « formule de gouvernement » se distingue nettement de celle d’idéologie : elle n’implique pas d’idée de domination d’un groupe social sur les autres. Cette notion se distingue aussi de celle de culture politique : elle désigne un ensemble d’idées plus cohérent et plus restreint que la culture politique. Plus cohérent : parce que la formule de gouvernement a été explicitée dans des textes doctrinaux et juridiques. Plus restreint : parce que la formule de gouvernement ne concerne que l’organisation du gouvernement politique et les relations entre gouvernants et gouvernés. On peut dire que la formule de gouvernement est un élément parmi d’autres de la culture politique et, en tant que telle, elle est assimilée par chacun d’entre nous au cours du processus de socialisation politique.
La formule de gouvernement démocratique se nourrit à la fois de représentations sociologiques comparatives et approximatives de l’ordre politique dans lequel nous vivons (Cf. Sous-section - L’identification comparative d’un régime : la démocratie libérale) et de représentations philosophiques, essentiellement normatives, dessinant un idéal politique plus ou moins cohérent (Cf. Sous-section - Quelques consensus contemporains sur le « bon gouvernement »).
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Section - Légitimation politique
La socialisation politique n’est pas le seul facteur envisageable permettant d’expliquer l’acceptation de l’ordre politique : la peur de la répression peut expliquer dans certains régimes la soumission des gouvernés ; une certaine indifférence à la politique peut entraîner une acceptation passive de l’ordre établi ; un intéressement personnel au maintien d’un système politique matériellement avantageux pour soi (privilèges) peut susciter le soutien. Néanmoins, le pouvoir politique ne semble jamais aussi bien établi que lorsque les gouvernés le considèrent comme légitime : conforme au moins approximativement à un principe jugé supérieur.
Dès lors, la plupart des dirigeants politiques ont en commun de rechercher un renforcement des croyances et des valeurs partagées qui fondent dans l’esprit des gouvernés, à tort ou à raison, l’idée d’une légitimité du pouvoir politique de ces dirigeants. Ces croyances et valeurs qui fondent la légitimité du pouvoir varient selon les lieux et les époques (Cf. Sous-section - Les types de légitimité) et peuvent se trouver renforcées par les actes et discours des dirigeants eux-mêmes (Cf. Sous-section - Sens et actions de légitimation politique). Mais cette légitimité peut se fragiliser, et le pouvoir politique perdre tout soutien jusqu’aux situations de crises (Cf. Sous-section - L’érosion et le changement de légitimité).
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Section - Cultures et socialisations politiques
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Chapitre - Configuration libérale « société civile et État »
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Section - Direction centrale institutionnalisée (anthropologie)
- Introduction - Section - Direction centrale institutionnalisée (anthropologie)
II. En cours d’éditorialisation - D. Rédaction stable pour relecture collective -
- Introduction - Section - Direction centrale institutionnalisée (anthropologie)
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Section - Dominations sociales et limitations libérales de l’État
L’État démocratique libéral se construit, dans l’histoire européenne et américaine, à partir d’oppositions à l’absolutisme monarchique des XVIIe et XVIIIe siècles. Les révolutions britanniques, françaises et américaines du XVIIIe siècle marquent un tournant majeur dans l’évolution historique de la configuration libérale de relations « société et État » mais aussi la théorisation du Rechtsstaat. Les révolutions, les mouvements d’indépendance ainsi que l’activité des doctrinaires produisent des idéologies et des mythes politiques, constitutifs de la formule de gouvernement, mais produisent aussi des transformations profondes dans l’économie générale des relations symboliques, sociales et économiques. Face à des appareils administratifs d’État devenus tout puissant et dominés par des groupes sociaux particuliers (familles régnantes, aristocraties, propriétaires de terrains, bureaucraties…) (Cf. Sous-section - Les dominations sociales sur et par l’État), les efforts collectifs ont porté principalement sur la limitation des pouvoirs s’exerçant par l’État qui apparaît comme la cause première, peut-être à tort, de la domination politique. Ils aboutissent à des combinaisons variables de séparation des champs de compétences institutionnalisées, de différenciation synchronique et diachronique des représentations symboliques et des dispositifs de regards croisés entre les activités publiques des diverses catégories de dirigeants. Mais ces dispositifs ont une portée limitée à cause d’autres phénomènes sociaux qui les contredisent respectivement : l’asymétrie des pouvoirs qui se construit de manière historique, l’osmose des classes politiques dirigeantes et les dépendances des contrôles réciproques (Cf. Sous-section - Formes et faiblesses des limitations juridiques de l’État).
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Section - Une société civile (plus ou moins) liée à l’État
Cette section est partiellement en cours de restructuration et de réécriture, notamment le Segment - Polysémie du concept de société civile dans la Sous-section - Autorégulations sociétales et régulations étatiques ainsi que le Segment - Constructions historiques d’espaces de communication dans la Sous-section - Espaces privés et publics de communication qui sont vides.
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Section - Direction centrale institutionnalisée (anthropologie)
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Chapitre - Dynamiques globales des oligarchies-pluralistes
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Section - La dimension compétitive et conflictuelle
Pour beaucoup de gens : pluralisme politique = élections = partis politiques.
Ce n’est pas faux mais très insuffisant. Nous avons vu qu’il y a d’autres organisations politiques : les groupes de pression. Rôle considérable… mais pas dans le cadre électoral.
Donc, pour analyser correctement cette dimension compétitive et conflictuelle de nos systèmes politiques il faut étudier non seulement la lutte électorale mais aussi la lutte politique engagée par des mobilisations sociales et également la compétition des groupes de pression autour des décisions de politiques publiques. -
Section - La dimension oligarchique et collusive
NDLA : Section en cours de réécriture. Merci de patienter.
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Section - La dimension compétitive et conflictuelle
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Chapitre - Dynamiques sectorielles de l’action publique
- Michel Crozier, Le phénomène bureaucratique, Éditions du Seuil, 1964.
- Jean-Gustave Padioleau, L’État au concret, PUF, 1982.
- François Dupuy, Jean-Claude Thoenig, Sociologie de l’administration française, Armand Collin, 1983.
- Jacques Chevallier, Science administrative, PUF, 1986.
- Yves Mény, Jean-Claude Thoenig, Politiques publiques, PUF, 1989.
Point de vue de Weber est situé :
- Historiquement : fin XIXe siècle / État de droit / État prussien.
- Sociologiquement : macro-sociologie historique de l’État.
Si on déplace le point de vue 1) en le situant à la fin du XXe siècle, après le développement de l’État-providence (+ en France) et 2) en abordant « formalisation juridique » et « bureaucratisation » sous un regard de micro-sociologie de l’État et de l’action publique, on aboutit à une autre vision du droit et de la bureaucratie administrative dans l’action publique.
Constat d’interdépendances entre les autorités publiques et les acteurs de la société civile dans l’élaboration et la mise en œuvre du droit = configurations complexes d’interdépendances (§1) où l’on ne sait plus bien qui gouverne… et où se pose sociologiquement la question du leadership politique (§2) et du rôle de l’opinion publique (§3)
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Section - La question du leadership politique
- Introduction - Section - La question du leadership politique dans l’action publique
I. À éditorialiser - A. En cours de rédaction -
- Introduction - Section - La question du leadership politique dans l’action publique
- Section - Représentations sociales et idéologiques politiques
- Section - Opinion et mobilisations : de lointains perturbateurs ?
- Section - Divergence d’enjeux : gouvernabilité ? changement ?