Partie - Introduction - Éditorialisation scientifique et didactique
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Chapitre - Humanités numériques plurielles
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Section - Définition(s) francophones des humanités numériques
Notre problématique de départ correspond à celle de la plupart des chercheurs travaillant sur ce domaine aujourd’hui (2016) ; elle peut s’énoncer par une question très simple exprimant le degré d’incertitude collective à cet égard : Que sont les humanités numériques ?, et, pour préciser cette problématique, comme questions connexes : « Peut-on repérer une ou des définitions tendancielles de cette expression ? » et « Quelles sont les composantes du domaine évoqué par cette ou ces définition(s) ? ». J’ai cherché des réponses dans les articles scientifiques spécialisés sur le domaine et plus spécifique sur cette question. Une recherche bibliographique systématique, réalisée durant l’été 2015 puis actualisée ultérieurement, chaque fin d’année, permet d’apporter des éléments de réponse... en provenance de celles et ceux, parmi les auteurs, qui acceptent d’utiliser et de commenter ce label naissant. Mais elle montre surtout que beaucoup de chercheurs travaillent sur ce domaine, tel que définit par les précédents, sans utiliser le label lui-même. Le label des « humanités numériques » apparaît déjà comme un objet de dissensus au sein de la communauté scientifique la plus concernée, entre celles et ceux qui l’utilisent et les autres qui ne l’utilisent pas mais font des recherches sur le domaine.
PLAN DE SECTION :
1- Humanités numériques francophones : spécificités thématiques et linguistiques
2- Première définition (2007/2017...) : informatique, corpus textuel, traitement de données peu structurées
3- Deuxième définition (2010/2017...) : technique, éditoriale, a-disciplinaire en humanités classiques
4- Vers une troisième définition (2013/2017...) : élargie, pluraliste et multidisciplinaire ?
5- Le temps de la critique (2015/2017...)
5.1- Des critiques radicales tendant à un rejet global
5.2- Des critiques modérées tendant à la réorientation intellectuelle ou à l’abandon du label
5.3- La controverse connexe sur l’accès ouvert aux publications scientifiques
6- En 2018 : troisième définition des « humanités numériques » ou propulsion des « études digitales » ?- Introduction - Section - Définition(s) francophones des humanités numériques
I. À éditorialiser - A. En cours de rédaction - - Segment - Corpus bibliographique sur les humanités numériques francophones
- Segment - Première définition (2007/2017...) : informatique, corpus textuel, traitement de données peu structurées
- Segment - Deuxième définition (2010/2017...) : technique, éditoriale, a-disciplinaire en humanités classiques
- Segment - Vers une troisième définition (2013/2017...) : élargie, pluraliste et multidisciplinaire ?
- Segment - Le temps de la critique (2015/2017...)
- Segment - En 2018 : troisième définition des « humanités numériques » ou propulsion des « études digitales » ?
- Introduction - Section - Définition(s) francophones des humanités numériques
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Section - Communication savante en humanités numériques
- Introduction - Section - Communication savante en humanités numériques
I. À éditorialiser - A. En cours de rédaction -
- Introduction - Section - Communication savante en humanités numériques
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Section - Recherche technologique en éditorialisation numérique
L’ouvrage numérique dynamique, tel qu’il vient d’être décrit, fait converger des pratiques sociales antérieurement séparées :
éditions artistiques, littéraires et scientifiques, catalogues et fonds de bibliothèques et archives, catalogues de musées, publications de théâtre et opéra, expositions picturales, musicales voire musicologiques, mémoriaux commémoratifs, présentations de patrimoines architecturaux, urbains et historiques, villes « intelligentes », activités et attractivités touristiques, productions journalistiques, activités pédagogiques et scientifiques, etc.
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Section - Définition(s) francophones des humanités numériques
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Chapitre - Vers une sociologie historique de la configuration numérique ?
La question centrale de cet ouvrage renvoie à une problématique de sciences humaines et sociales sur le cours de l’histoire humaine, sur l’origine profonde des grandes évolutions culturelles, sociales, économiques et, au fond, sur la destinée humaine. Dans sa formulation la plus métaphysique, elle pourrait s’exprimer ainsi : le genre humain décide-t-il de son devenir ? Les transformations dans ce qu’il est, ses manières de vivre, de penser, d’agir, sont-elles de son fait ou simplement des faits constatables a posteriori, longtemps après ? À cette échelle de l’histoire, la production de réponses claires semble hors de portée, même si certains sociohistoriens ont tenté d’éclairer cette problématique par des efforts louables d’analyses panoramiques sur les milliers d’années qui nous précèdent. Mon parcours professionnel, transformé a posteriori en parti pris méthodologique, a conduit à la réduire en l’abordant par l’étude de configurations plus aisément maîtrisables dans des recherches sectorisées sur l’action publique, puis d’élargir graduellement l’échelle d’observation (Cf. Section - Gouverne-t-on ? Perspectives scientifiques et didactiques), au rythme notamment des enseignements et, par intérêt personnel, en l’étendant à la sociologie historique des relations société/État dans la France des XIXe et XXe siècles (Cf. Section - Recherches didactiques en sociohistoire d’un État démocratique (France, XIXe - XXe siècle)). Ce questionnement, face à l’ampleur considérable des transformations numériques qui s’opèrent actuellement, pourrait conserver une utilité dans les recherches scientifiques en cours visant à mieux comprendre la configuration numérique (Cf. Section - Recherches scientifiques sur l’historicité des communications numériques).
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Section - Gouverne-t-on ? Perspectives scientifiques et didactiques
La question se situe en amont de celle de l’identité sociale des gouvernants — Qui gouverne ? — et de celle des modalités pratiques et des instruments de la gouvernance — Comment gouverne-t-on ? —, et, ce qui est peut-être plus essentiel sur le plan théorique, les réponses à « Gouverne-t-on ? » balisent divers ensembles d’analyse que l’on retrouve dans des disciplines différentes, notamment en philosophie, en sociologie, en histoire et en économie, et pour des objets d’étude différents. De façon plus précise, elle peut-être ainsi reformulée : peut-on identifier un type d’acteurs sociaux (groupe, catégorie, classe...), même variables selon les périodes et les configurations, gouvernant l’histoire politique, économique et technologique séculaire, les relations entre la société et l’État et les processus complexes de décision engageant l’action publique sur des temps pluri-décennaux ?
- Introduction - Gouverne-t-on ? Perspectives scientifiques et didactiques
D. Rédaction stable pour relecture collective - III. Éditorialisation stable pour travail collectif -
- Introduction - Gouverne-t-on ? Perspectives scientifiques et didactiques
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Section - Recherches didactiques en sociohistoire d’un État démocratique (France, XIXe - XXe siècle)
- Segment - Recherches didactiques en sociohistoire d’un État démocratique (France, XIXe - XXe siècle)
D. Rédaction stable pour relecture collective - III. Éditorialisation stable pour travail collectif -
- Segment - Recherches didactiques en sociohistoire d’un État démocratique (France, XIXe - XXe siècle)
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Section - Recherches scientifiques sur l’historicité des communications numériques
Le présent ouvrage a été conçu dans, par et pour ce que l’on appelle de plus en plus communément, sans doute par excès de langage, la société numérique. L’objet de sont actuelle (nov.2015) Partie n°7, mais, plus fondamentalement, l’objet implicite du présent ouvrage dans une perspective de travail pour plusieurs décennies, est de réfléchir sur cette dimension numérique partielle, cette couche numérique, de la société civile et sur les transformations à l’ère numérique de ses relations à l’État, en mobilisant les six premières parties du présent ouvrage pour structurer et alimenter la Partie 7 (et les suivantes qui verront probablement le jour peut-être par subdivision et déploiement de celle-ci) mais aussi, inversement, en enrichissant les six premières parties des connaissances manquantes qui apparaîtront comme telles en travaillant sur la Partie 7. La question générale de l’ouvrage — Gouverne-t-on ? — devrait demeurer la même mais sera déclinée (puis focalisée) en se demandant d’abord : qu’est-ce que change le tournant numérique aux réponses que l’on a pu y apporter ou à celles qui sont aujourd’hui envisageables ?
- Segment - Recherches scientifiques sur l’historicité des communications numériques
D. Rédaction stable pour relecture collective - III. Éditorialisation stable pour travail collectif -
- Segment - Recherches scientifiques sur l’historicité des communications numériques
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Section - Gouverne-t-on ? Perspectives scientifiques et didactiques